En l’absence d’Henri Bedimo suspendu, Mouhamadou Dabo devrait être aligné samedi pour la réception de Nice. L’occasion pour le Franco-Sénégalais de profiter de sa neuvième apparition sur 30 journées de championnat, ce qui implique qu’il ne fait pas partie de l’équipe-type de l'OL. Mais n’allez surtout pas dire à l’ancien Stéphanois qu’il n’est qu’un simple remplaçant.
« Je ne me considère pas comme un remplaçant. D’ailleurs le coach avait choisi de me faire jouer par exemple à Bordeaux. Il y a simplement de la concurrence, s’est défendu le latéral polyvalent sur le site officiel de l’OL. Partout où je suis allé, il y a eu de la concurrence. Cela ne me fait pas peur. J’ai confiance dans mes qualités, mes valeurs. Je souhaite juste que la concurrence soit saine, jugée sur l’investissement au quotidien, les performances en match. La concurrence fait grandir. Elle donne envie de se surpasser, de tout casser, de soulever des montagnes. Il faut sans cesse se remettre en question », a ajouté le joueur de 28 ans, sans pour autant cacher sa frustration.
« Quand je suis sur le banc, je ne suis pas là pour donner une mauvaise image, pour tirer le groupe vers le bas. Je n’ai pas à montrer mes états d’âme. J’encourage, je dois être prêt à entrer en jeu. On gagne et on perd tous ensemble. Mais évidemment, comme tous les joueurs, quand je ne joue pas, je ne suis pas content, a-t-il reconnu. Pas question de pourrir le groupe, je me défoule alors à l’entraînement. Je cours de partout, je tacle… C’est là que je montre ce mécontentement. Et puis au club, on connaît mon caractère. » Un professionnalisme qui plait visiblement à Jean-Michel Aulas puisque le président lyonnais avait confié qu’il souhaitait prolonger son contrat qui expire en juin prochain.