Depuis la défaite de Lyon à Bordeaux, le week-end dernier, l'OL est au centre de l'attention médiatique. Les sorties dans la presse ont pimenté cette semaine si importante, mais Hubert Fournier n'entend pas cadenasser la parole de ses joueurs.
Entre la défaite en Ligue 1 contre les Girondins (3-1) et la déception européenne contre Valence à Gerland (0-1), mardi, l'Olympique Lyonnais a connu une drôle de semaine. Grâce, ou plutôt à cause des déclarations d'Alexandre Lacazette, qui n'a pas hésité à égratigner le président Aulas et son coach, et celles de Claudio Beauvue, qui a estimé que c'était à ses coéquipiers de s'adapter à son jeu, Lyon a fait la course en tête dans la presse nationale ... à défaut de la faire sur le terrain.
Malgré tous les remous qu'ont pu faire ces affaires, le coach rhodanien, qui a été conforté dans sa place d'entraîneur par son président, a été cash par rapport à une possible pause médiatique à la sauce italienne. Pour Fournier, hors de question d'interdire à ses joueurs de parler aux journalistes. « Ce n'est pas dans mes principes. On n'est pas au goulag à l'Olympique Lyonnais. Jamais je n’interdirai à l’un de mes joueurs de parler à la presse. On oublie vite aussi qu'ils n'ont que 20, 22, 23 ans et on ne peut pas leur demander d'avoir le vécu d'un Christophe Jallet qui gère bien ça et qui a déjà connu ces moments-là », a avoué le technicien de 48 ans, qui aura à coeur de faire taire ses détracteurs dès samedi, avec la réception de Reims.