Cinq ans après, il crache son venin sur l’OL

Cinq ans après, il crache son venin sur l’OL

Bruno Genesio brille en Europe avec Lille, mais c'est l'Olympique Lyonnais qui doit se mordre les doigts de l'avoir laissé partir par la petite porte selon Grégory Schneider. 

L’Atlético de Madrid dans son antre après avoir battu le Real Madrid, le LOSC fait très fort cette saison en Ligue des Champions. Après avoir passé les barrages à l’arrachée, le club nordiste montre qu’il ne compte pas faire de la figuration et se trouve désormais bien placé pour envisager au moins les barrages. Une réussite forcément liée à l’aura de Bruno Genesio, qui sait transcender son équipe dans les grands matchs européens, comme il a pu le faire avec l’Olympique Lyonnais quand il a fait mordre la poussière à Manchester City en 2018. La réussite de « Pep » Genesio face aux meilleurs entraîneurs comme Diego Simeone, Carlo Ancelotti et José Mourinho est souvent mise en avant de manière moqueuse, mais nul doute que le parcours de Lille cette saison ne fait plus rire grand monde.

De quoi inspirer Grégory Schneider, pour qui c’est surtout l’OL qui doit rire jaune. Pour rappel, en 2019, poussé dehors par les supporters qui l’avaient pris en grippe de manière très virile à chaque match, Bruno Genesio avait fini par démissionner, après avoir notamment été dérangé à plusieurs reprises dans sa vie privée. « Rappelons, quand même, que les supporteurs lyonnais trouvaient Bruno Genesio trop nul en 2019 pour entraîner leur club. Au point de contraindre Aulas à le virer. C'est bon de rire parfois », a livré le journaliste de Libération, qui s’est tout de même fait rappeler que Genesio était parti en fin de contrat de l’OL, même si c’était en effet la volonté de Jean-Michel Aulas de le prolonger mais que la situation l’avait forcé à mettre un stop à tout cela.

Impossible de refaire l’histoire et de savoir ce que serait devenu l’OL si Bruno Genesio était resté quelques années de plus. Surtout que voir un entraineur s’installer sur le long terme d’un banc de touche n’est désormais qu’une utopie en Ligue 1.