Sauf rebondissement de dernière minute, John Textor deviendra bien l’actionnaire majoritaire de l’Olympique Lyonnais dans les prochains jours. L’homme d’affaires américain a été confronté à un contretemps pendant le processus de vente. Ce dont Chelsea a tenté de profiter pour racheter le club rhodanien.
Ce n’est plus qu’une question de jours. Suite aux négociations exclusives lancées depuis le 20 juin dernier, John Textor devrait bien devenir le prochain actionnaire majoritaire de l’Olympique Lyonnais. Selon le journal L’Equipe, tout porte à croire que le rachat définitif sera bientôt finalisé. La direction a en effet organisé un conseil d’administration exceptionnel ce jeudi et vendredi, sans doute afin de boucler l’opération.
Un accord oral avec les banques créancières, deux conseils d'administration ce jeudi et vendredi, la confiance au sein du board : tout indique, à Lyon, que la prise pouvoir de John Textor n'est plus qu'une question de jours. https://t.co/IgXERrQvyz pic.twitter.com/kLExJDYDYQ
— L'ÉQUIPE (@lequipe) September 28, 2022
Si tout se passe bien, John Textor va donc racheter les parts des actionnaires IDG (19,74 %) et Pathé (19,26 %), sans compter la majeure partie de celles d'Holnest (27,56 %), la holding de la famille du président Jean-Michel Aulas. De quoi rassurer l’Olympique Lyonnais après ces dernières semaines de doute. Le futur big boss a été confronté à un contretemps lorsque l’un de ses principaux partenaires financiers a dû quitter le projet. John Textor s’est donc lancé à la recherche d’un nouvel investisseur. Une période incertaine durant laquelle un concurrent a tenté de le devancer.
Chelsea rate son coup
D’après le média britannique The Guardian, il s’agirait de Chelsea. Après le rachat par l’Américain Todd Boehly, le pensionnaire de Premier League a chargé un certain Tom Glick de construire un réseau de clubs à travers le monde. A noter que le dirigeant serait une connaissance de John Textor, apparemment surpris de voir Chelsea tenter de s’installer dans le même championnat que lui. Finalement, ce n’était qu’une fausse alerte pour le patron d’Eagle Football, qui a remplacé son partenaire manquant grâce au fonds d’investissement américain Ares. Chelsea et son nouveau propriétaire se sont manifestés trop tard.