L'Olympique Lyonnais pointe à la 10e place du classement de Ligue 1 au lendemain de la 26e journée, et surtout à 12 points de Nice, troisième. Peter Bosz pourra au mieux qualifier l'OL pour l'Europa League, de quoi forcément faire réfléchir.
Jean-Michel Aulas s’était donné jusqu’à fin février afin de faire le bilan concernant le travail de Peter Bosz, sévèrement remis en question au début de l’hiver. Nous sommes désormais arrivés à cette deadline fixée par le président de l’Olympique Lyonnais et c’est peu dire que la situation de l’OL ne s’est pas vraiment améliorée, puisqu’après avoir entamé le dernier tiers de la saison de Ligue 1, l’hypothèse de finir sur le podium du championnat s’est probablement envolée définitivement ce week-end. Alors qu’après le nul de Nice et la défaite de l’OM, Anthony Lopes et ses coéquipiers pouvaient reprendre des points, ils en ont perdu sur le Gym, troisième, après leur défaite contre Lille. Même les supporters les plus optimistes de Lyon commencent à s’y résoudre, la saison prochaine sera encore sans Ligue des champions, sauf en cas de victoire en Europa League. Il n’y a cependant aucune chance que Jean-Michel Aulas sacrifie Peter Bosz dès maintenant, la présence du technicien néerlandais jusqu’à la fin de saison étant acquise.
Petez Bosz, l'entraîneur qu'il faut à Lyon ?
🎙 Le coach Peter Bosz après #OLLOSC : « C’est incroyable qu’on ne gagne pas ce match-là. On a bien joué. On a eu beaucoup d’occasions. On marque un but à la fin valable, je pense. Le gardien tape dans le sol. C’était clair pour tout le monde, sauf pour l’arbitre. » pic.twitter.com/bRNmmNQLT0
— Olympique Lyonnais (@OL) February 27, 2022
Dans un édito pour L’Equipe, Vincent Duluc s’interroge sur la situation de Peter Bosz à Lyon et sur le fait que l’Olympique Lyonnais a hésité et n’a pas osé trancher définitivement dans un sens ou dans l’autre. « L’OL est un club qui n'est pas sûr d'avoir choisi le bon entraîneur et qui n'est pas sûr d'avoir eu raison de le garder. Mais au bout d'un dimanche qui a vu Leeds United remercier Bielsa, mais vraiment, pour avoir changé sa vie, Lyon vit à son tour le destin des clubs entre deux eaux qui s'interrogent sur les mesures à prendre, ou à ne pas prendre (...) Parfois, un club ne change rien, et reste dans la position d'avoir à le regretter : après sa défaite face à Lille, un soir où il aurait dû s'approcher à cinq points du podium, l'OL de Peter Bosz est dixième. À cette période de l'année, cela ne lui est pas arrivé depuis le siècle dernier. Quand Thiago Mendes glisse, c'est Peter Bosz, aussi, qui n'a pas de chance, mais le concept de chance, après 38 points pris en 26 journées, est à manier avec précaution. Peter Bosz, d'ailleurs, n'a pas de chance, non plus, avec le VAR et M. Turpin (...) Une fois oui, une fois non, mais jamais dans le sens de Peter Bosz : la vie est dure, pour les entraîneurs en danger », écrit le journaliste qui suit depuis longtemps l’actualité de l’Olympique Lyonnais et est très écouté par Jean-Michel Aulas.