Originaire de Serbie, Milan Bisevac est arrivé à Lens en 2008, il a donc connu au quotidien la guerre dans son pays et cela lui apporte une vision différente des différents enjeux sportifs. Alors quand on évoque avec lui la pression et la peur éventuellement engendrées par un match de football, le défenseur de l’Olympique Lyonnais relativise énormément les choses et le dit sans détour.
« La guerre en Serbie m’a donné une force, quand tu as vu tomber les bombes en plein centre de Belgrade, après tu n’as peur de rien. Alors la pression liée aux matchs, c’est bien de l’avoir, mais elle n’est pas gênante, reconnaît Milan Bisevac, qui ne se focalise pas non plus sur ses éventuels adversaires. J’y fais attention, mais pas plus que cela. Je suis concentré sur mon équipe, sur mon jeu. Il faut être toujours concentré, toujours présent pour ne pas faire de bêtises. »