La commission de discipline n’y est pas allée de main morte en infligeant douze matches de suspension à Bernard Lacombe, le bras droit de Jean-Michel Aulas étant interdit de vestiaires et de banc de touche après avoir eu des mots à l’encontre des arbitres du match Lyon-Lorient. Dans le Progrès, Lacombe revient sur cette sanction qui sur le plan pratique ne le gêne pas, mais dont il constate encore une fois qu’elle démontre que les arbitres s’enferment dans une attitude rigide.
« Ce soir-là, j’ai dit ce que j’avais sur le coeur. Et je pensais prendre plus de douze matches. Peut-être que l’on n’a pas bien compris les mots techniques que j’ai employés. On peut se tromper dans le foot, mais ce soir-là, c’était trop, et ça venait après de multiples décisions contre nous tout au long de l’année. Cette suspension ne change rien pour moi (…) Je suis interdit d’aller dans des endroits où de toute manière je ne vais pas, explique, dans le quotidien régional, Bernard Lacombe, lequel insiste sur les raisons de sa colère très vive. Vous préparez une équipe toute la semaine et patatras tout s’écroule sur une décision. Ce n’est pas l’erreur qui est gênante, c’est le fait que le corps arbitral ne connaît pas la remise en cause. On s’énerve, on nous suspend, et on avance comment ? On prend le problème à l’envers. »
Il est vrai que durant la deuxième partie de saison l'OL a été le victime de quelques erreurs spectaculaires de la part des arbitres, avec notamment en point d'orgue le célèbre Lyon-Monaco, et les trois buts hors-jeu accordés à l'ASM.