Aulas voit un « ‍délit de sale gueule ‍» contre l’OL et ses supporters

Ce dimanche, le gouvernement a confirmé la décision de la Préfecture de la Loire d’interdire le déplacement des supporters lyonnais pour le match face à Saint-Etienne, qui aura lieu le week-end prochain. Depuis que cette menace planait, Jean-Michel Aulas s’est montré très vindicatif pour empêcher cette sanction de tomber. Néanmoins, malgré de nombreux rendez-vous en haut lieu, le président lyonnais n’a pas eu gain de cause et au moment de l’officialisation de cette interdiction de déplacement, sans réellement croire que la décision de justice devant tomber lundi pourrait changer les choses, le patron de l’OL a confié son écoeurement devant cette situation. 

« Je m'engage auprès du ministère à emmener à Geoffroy-Guichard des supporters reconnus par le club, a fait savoir Aulas dans Le Progrès. Ce qui pourrait dans le sens inverse servir l'ASSE pour le match retour. Ce lundi, le tribunal administratif aura le pouvoir de suspendre la décision mais ce serait une première. Je fais donc appel à l'intelligence de Manuel Valls pour que cette solution raisonnée soit acceptée. Cet arrêté a été publié aujourd'hui au journal officiel, mais je suis informé depuis jeudi. En effet, après avoir rencontré le président de la République, François Hollande, jeudi après-midi, j'ai été reçu dans la foulée place Beauvau au ministère de l'Intérieur à la demande du ministre Manuel Valls par son directeur de cabinet monsieur Thierry Lataste. Je lui ai exprimé mon désarroi par rapport à une décision injuste et qui ne se justifie pas. On est en plein « délit de sale gueule » », a déploré un Jean-Michel Aulas qui a clairement fait savoir que les charges retenues pour interdire ce déplacement, à savoir les tensions entre les supporters des deux camps, n’étaient pas du tout justifiées selon lui.