L'OL ne va pas bien. Une 13e place en Ligue 1, le départ à court terme de Juninho et les incidents du match OL-OM. Une situation presque chaotique avec une direction coupable selon certains. Jean-Michel Aulas a tenu à sortir du bois et à défendre sa politique de recrutement.
Il est loin le temps où l'OL était solidement accroché à son trône de champion de France. Septuple vainqueur du sacre national entre 2002 et 2008, Lyon dominait son sujet et semblait avoir une longueur d'avance sur ses adversaires. Près de 15 ans plus tard, le constat est bien différent. L'OL n'a plus été champion depuis et a même de grandes difficultés pour se qualifier en Ligue des Champions; Plusieurs exercices ont été périlleux mais celui de cette saison remporte la palme. 13e de Ligue 1, les Lyonnais sont également dans le viseur des instances après les incidents de l'Olympico. L'instabilité institutionnelle est aussi notable avec le futur départ de Juninho. Fatigué du poste, l'ancienne légende du club l'est peut être aussi pour la différence entre ses projets de travail et la réalité financière du club.
Aulas a donné les moyens à Juninho
Une théorie suivie par de nombreux observateurs mais qui fait fulminer Jean-Michel Aulas. Le président lyonnais, qui attend la décision de la commission de discipline de la LFP concernant ses actions pendant l'Olympico, n'a pas oublié de donner son avis sur les errements sportifs de son club. Interrogé par RMC dans Rothen s'enflamme, le président de l'OL est venu envoyer des messages à ses détracteurs qui jugeraient son recrutement frileux ces dernières saisons pour expliquer les mauvais résultats.
🎙 "Il n'a jamais été retiré quoi que ce soit à Juni !"
— Rothen s'enflamme (@Rothensenflamme) December 15, 2021
❗ Contrarié par le débat en plateau sur sa gestion de l'OL, Jean-Michel Aulas intervient en direct sur RMC pour répondre aux remarques de @RothenJerome et toute l'équipe de Rothen s'enflamme. #rmclive pic.twitter.com/6ewZIqpTf8
« Je suis vraiment obligé de vous répondre car vous dîtes des contre-vérités évidentes. Premièrement, l'OL, sur les deux années, a été le plus gros investisseur après le PSG, avec 164 millions d’euros. C’est un fait. On a pris un certain nombre de joueurs, prêtés comme Emerson, Boateng, et libres, avec des primes. Pourquoi autant d'investissements ? Car on a voulu donner à Juninho les moyens pour avoir l'équipe qu’il souhaitait. », a t-il affirmé. Toutefois, au vu des résultats cette saison, il semble bel et bien que cette défense de Jean-Michel Aulas soit aussi vu comme une critique du bilan de Juninho, de Peter Bosz, des joueurs ou de l'ensemble.