Jean-Michel Aulas avait mis le feu au mercato de l’Olympique Lyonnais dès le début du mois de juin, en s’en prenant à ceux qu’il qualifiait de dinosaures dans le vestiaire. Le président de l’OL avait donné le ton et durant le marché des transferts cela s’était concrétisé par le départ notamment de Cris et Källström, deux joueurs ciblés par les critiques du patron lyonnais. Revenant dans le Monde sur le mercato estival, Aulas a donné des précisions sur la logique suivie par Lyon dans ses choix, réfutant avoir pris seul la décision de faire partir des joueurs.
« On a baissé notre masse salariale tout en inscrivant notre stratégie dans une logique sportive. Ces choix faisaient écho aux aspirations de l’entraîneur. On souhaitait optimiser de manière pertinente le rapport entre le coût salarial des joueurs et leur coût d’amortissement. On a jugé en fonction des performances collectives, c’est-à-dire l’altruisme du joueur et dans quelle mesure il se met au service du groupe. On a ainsi voulu céder des éléments trop chers en accord avec l’entraîneur. Il s’agit d’un choix économico-stratégique. Si Lloris, Källström ou Cris sont partis, cela ne découle pas du choix aveugle du président. Nous avons reçu des offres et les joueurs ont choisi de partir », a expliqué Jean-Michel Aulas, qui devait faire du ménage dans l’effectif compte tenu des impératifs économiques imposés à l’Olympique Lyonnais.