Jean-Claude Darmon, à ne pas confondre avec l’acteur, Gérard Darmon, qui est son frère, a longtemps tiré les ficelles du foot business en France, obtenant des contrats juteux par exemple pour le compte de l’équipe de France. Même s’il s’est retiré en 2004, lorsqu’il a quitté ses fonctions à la direction du très puissant groupe Sportfive, désormais propriété du groupe Lagardère, Jean-Claude Darmon regarde toujours le foot de très près, et quand France-Football l’interroge sur le problème des stades en France, il en profite pour saluer le président de l’Olympique Lyonnais, une référence en Ligue 1 selon lui.
« Prenons le cas de Jean-Michel Aulas, à mon avis le meilleur gestionnaire du foot avec Michel Seydoux. Au moment où il était au sommet, il avait besoin d’un stade. Eh bien, on lui a donné dix ans pour qu’il se fasse. Tu te rends compte : en Chine, en six mois ils te font un stade ! Ils n’ont pas donné les moyens à Aulas, il y a eu recours, recours, recours. Ils lui ont fait perdre dix ans pour rien !, fait remarquer l’ancien grand argentier du football français, qui pense quand même que l’Etat doit ne doit pas rechigner à mettre la main au porte-monnaie pour régler une partie de l’addition, ce qui n’est pas l’avis du patron de l’OL, lequel veut son stade rien qu’à lui. L’Etat ne doit pas seulement se cantonner à nous pomper des taxes tous azimuts. Il faut aussi qu’il renvoie l’asenceseur aux vitrines du foot que sont les grands stades et les grandes équipes. Je serais pour une formule mixte : privé-public. L’Etat doit assumer. »