Jean-Michel Aulas a reçu un hommage énorme samedi soir à Lyon, le désormais ancien président de l'OL, souvent en larmes, cédant définitivement sa place à John Textor. Cependant, tout n'est pas réglé entre les deux hommes.
En l’absence de John Textor, retenu aux Etats-Unis, mais avec son accord puisque c’est dorénavant lui qui paie les factures, l’Olympique Lyonnais avait mis les petits plats dans les grands pour célébrer le départ de Jean-Michel Aulas. Après 36 ans de pouvoir, le boss de l’OL a été poussé brutalement vers la sortie. Pendant une soirée pleine d’émotion, les supporters et les joueurs lyonnais ont salué l’ancien homme fort de Lyon, lequel n’a pas été capable de retenir son émotion face à tant de preuves d’amour. Mais dans les coulisses du Groupama Stadium, il n’y a pas vraiment de place pour l’amour entre Jean-Michel Aulas et John Textor. Et JMA a le patron d’OL Groupe à l’oeil, n'ayant pas apprécié la manière dont il a été poussé dehors.
Textor sait qu'Aulas l'attend au tournant
Verbalement, et après la fin des cérémonies, Jean-Michel Aulas n'a pas lâché un scud vers l'homme d'affaires américain, se contentant de lui rappeler ses devoirs : « Mon héritage ne sera précédé d’aucun autre testament que celui de l’histoire de ce club qui est plus qu’un club, plus qu’une institution, plus qu’une simple entreprise. À celles et ceux qui me succéderont, nous leur confions un patrimoine du football français, qui les engage ». Mais à en croire L'Equipe, Aulas attend Textor sur un terrain nettement plus explosif, celui du respect des engagements financiers contractuellement signés par le businessman américain. « Aulas et John Textor, le nouveau propriétaire du club lyonnais, semblent se surveiller mutuellement en espérant un faux pas, tant que l'achat des actions du premier n'a pas été réalisé », explique Vincent Duluc.
Il est temps d’élire votre Homme du match de ce #OLSDR 🦁 ⤵️
— Olympique Lyonnais (@OL) May 27, 2023
En effet, le patron d'OL Groupe doit désormais respecter des engagements pris lors de la vente et les délais sont très serrés, au point que certains doutent de la possibilité que le timing soit respecté. Et c'est peu dire que compte tenu du traitement que lui a réservé Textor le 5 mai dernier, lorsqu'il a été menacé d'une faute lourde, Aulas n'accordera pas de délai de paiement à son successeur. Le mot fin n'est donc pas encore accolé à cette histoire, loin de là même.