Aulas ne s’arrêtera pas sur un échec

Président de l’Olympique Lyonnais depuis désormais plus de 20 ans, Jean-Michel Aulas regarde encore devant lui. Interrogé dans les colonnes de Lyon-Capitale, le président lyonnais a reconnu que le début de saison très difficile de son équipe avait été très douloureux à vivre, et avait constitué l’un des moments les plus délicats depuis son arrivée à la tête du club. Mais point de lassitude pour le dirigeant rhodanien, qui a confié qu’il avait toujours en tête un titre européen comme objectif final, mais que l’accomplissement de l’inauguration du Grand Stade était également un projet capable de saluer la fin de sa « carrière » lyonnaise.

« Cette période au début de saison m’a rappelé la période 87-88, lorsque je suis arrivé au club. Je n’avais aucune crédibilité. J’arrivais dans le milieu du football. Le début de cette saison a été la période la plus dure après 88 où il a vraiment fallu être costaud. Par contre, non, je n’ai jamais pensé à partir. D’une part, parce que lorsqu’on est responsable on n’arrête pas dans la difficulté. Ce qui me ferait arrêter, c’est de gagner la Coupe d’Europe. Ou l’inauguration du stade. Mais nullement l’échec sur une période courte », a d’ores et déjà affirmé un Jean-Michel Aulas qui, pour la Coupe d’Europe comme pour le Grand Stade, se bat becs et ongles pour essayer d’atteindre ses objectifs.