Très réticent à l'idée d'aborder le changement d’entraineur, Jean-Michel Aulas a une nouvelle fois expliqué ce lundi que ce n’était pas, selon lui, la solution qui réglerait tous les problèmes au sein du club.
Pour le président rhodanien, faire sauter Hubert Fournier ne règlera pas tous les problèmes de cette première partie de saison, et c’est pour cela qu’il ne souhaite pas pour l’heure précipiter une telle décision. Toutefois, l’entraineur est souvent le premier à faire les frais des mauvais résultats, et la trêve permettra certainement de trancher à ce sujet.
« Ce ne serait pas raisonnable de changer d’entraineur alors que nous jouons mercredi. Nous sommes responsables. On tirera le bilan de ce que l'on a bien fait et moins bien fait. Pendant la trêve nous prendrons des décisions, s'il y a des décisions à prendre ou bien si nous attendons des jours meilleurs. Ce qui me chagrine quelque fois, c’est qu’on a l’impression que tout est lié à la personnalité ou au comportement d’un homme. On a une équipe, un staff très complet, 25 joueurs pour la plupart internationaux, un board, un président... Il faut tous se remettre en cause, réfléchir à ce qui permettrait de faire mieux et surtout pas plus mal ! Tout le monde a fait des erreurs : joueurs, président, entraîneur. Donc on ne peut pas d’un simple coup de baguette magique imaginer que les choses vont s’arranger en changeant uniquement d‘entraîneur ou en changeant un ou deux joueurs », a reconnu un Jean-Michel Aulas conscient qu’entre les augmentations copieuses de salaire, les recrutements peu inspirés et les performances sportives, tout ne pouvait pas se résumer au seul Hubert Fournier dans ce qui n'allait pas à Lyon.