Le président lyonnais n’a pas affiché de grandes ambitions pour le déplacement des champions de France à Paris, ce samedi soir : un match nul lui suffirait.
Comme son entraîneur, le président Aulas se méfie particulièrement de ce déplacement au Parc des Princes, où les Lyonnais ont pourtant pris l’habitude de bien figurer dernièrement. « Cette année, je ne nous vois pas nous imposer vu le contexte et le calendrier. Si on pouvait ne pas perdre, je serais satisfait », a même lancé Jean-Michel Aulas, en référence aux nombreuses polémiques crées par les Lyonnais au sujet du calendrier trop exigeant mis en place par la Ligue… avec l’accord des clubs pourtant.
Du côté des joueurs, le discours est résolument plus optimiste, et surtout plus volontaire, à l’image d’un Kim Källström retrouvé ces dernières semaines. « On connaît le calendrier, mais on ne peut rien y faire. On sait que l’équipe qui a pu travailler une semaine est avantagée. La fatigue est là. Il faut la gérer le mieux possible en prenant soin de son corps. L’OL n’est pas le seul club à subir ce genre de situation. On est bien préparés et faire du haut niveau, c’est aussi chasser sur plusieurs tableaux. C’est notre boulot et on ne va pas se cacher derrière des excuses », assure le milieu de terrain suédois, qui savoure toutefois que Lyon n’ait pas le couteau sous la gorge à l’heure de se rendre à Paris. « Vu notre avance, on a peut-être droit à un joker. Mais on n’a surtout pas envie de le prendre au Parc ! Jouer le PSG à domicile est toujours un moment particulier. Et puis, Paris est une très bonne équipe. Au début, elle a eu du mal à se trouver, mais depuis, elle remonte progressivement vers le haut du tableau, et c’est très bien pour le football français. Je la considère comme une candidate au titre », a même expliqué l’ancien rennais, déjà double buteur cette semaine après ses réalisations contre Bordeaux et face aux Pays-Bas en match international.
