La victoire stéphanoise à Lyon a laissé l'OL totalement groggy. Jean-Michel Aulas est venu dimanche à Tola Vologe pour parler aux joueurs et à son staff, avant de faire le point sur ce qu'il exigeait désormais de son équipe.
Au lendemain de la défaite face à Saint-Etienne, Jean-Michel Aulas est venu rencontrer les joueurs de l’Olympique Lyonnais, puis a tenu une conférence de presse afin de s’expliquer. Le patron de l’OL a évidemment été interrogé sur la situation de plus en plus précaire de Claude Puel. Si l’entraîneur lyonnais ne semble pas encore menacé, Jean-Michel Aulas a clairement fait savoir qu’il demandait quelques changements dans la manière dont le technicien et ses joueurs se comportaient.
« Il faut avoir globalement des résultats, mais aussi une qualité dans le jeu et montrer de la joie, des sourires. On doit voir le bonheur qu’il y a à jouer à l’OL. C’est donc un tout… L’OL doit faire rêver, doit être aimé de ses supporters. C’est un ensemble de paramètres à respecter (...) Il faut ramener le sourire au cœur de l’OL. Je n’ai pas remis en cause les fondamentaux du travail de Claude, sa rigueur notamment ; une qualité qui est en partie à l’origine de sa venue à l’OL (...) Après la solution la plus simple, c’est de changer d’entraîneur. Mais nous n’en sommes pas là. Nous avons préféré regarder l’avenir en ayant identifié les solutions pour améliorer le présent », a expliqué Jean-Michel Aulas, qui malgré la place occupée par son équipe, à savoir l’avant-dernière de Ligue 1, n’a pas abandonné toutes ses ambitions cette saison.
« L’OL doit redevenir un candidat au titre, même si la situation après sept journées est loin d’être favorable. Ce serait encore plus fort si cela arrivait après ces difficultés. L’OL doit passer la phase de poules en Ligue des Champions. C’est déterminant. Oui, Lyon est sur un fil. Il a toujours été présent ce fil. Il est simplement plus ou moins long, plus ou moins haut. Le niveau d’exigence à l’Olympique Lyonnais est tout autre de ce qu’il était il y a vingt ans. En championnat, on ne peut finir, par exemple, que sur le podium, comme de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions », rappelle le président du septuple champion de France.