Comme prévu, Jean-Michel Aulas est intervenu en direct sur Canal + ce dimanche soir pour s’expliquer avec Pierre Ménès, et son interview jugée partisane de Bafetimbi Gomis le dimanche précédent. Et en une semaine, les deux acteurs n’avaient visiblement pas beaucoup plus à dire que ce qu’ils avaient déjà échangé sur les réseaux sociaux. Le point de désaccord n’a pas été réglé, loin de là. Le président lyonnais a reproché un entretien effectué avec connivence dans le dos de son club, et une attaque volontairement ciblée à son encontre. De son côté, le consultant de la chaine cryptée est resté sur ses positions, l’autorisation à interroger qui il voulait, y compris si ce joueur était jugé « proche » de lui.
« Cet entretien posait eux problèmes. Un problème de forme car c’était une interview surprise à laquelle l’OL n’avait pas la possibilité de répondre. Et un second problème parce que Pierre n’est pas très bien placé pour parler de Bafé de manière objective. À la fin de l’interview, il fait dire à Bafé qu’il n’en veut pas à l’OL mais à son président. Je n’admets pas que quelqu’un qui a une vision superficielle de la vie et de la gestion d’un club exprime une opinion qui ne sert que le buzz qu’elle va générer. Ce que je voudrais dire, pour conclure, c’est qu’il ne fallait pas dire que Gomis m’en voulait à moi plus qu’à l’institution. Ce n’était pas dans son interview », a notamment reproché Jean-Michel Aulas.
« Mais le buzz, c’est vous qui le faites ! C’est vous qui avez annoncé notre rencontre sur Twitter. Si on se retrouve là à faire les Guignols, c’est de votre faute. Ce n’est quand même pas de ma faute si Gomis n’est pas parti et que le dossier a été mal géré sur le plan humain notamment. Je n’aurais jamais envoyé en CFA un attaquant qui a mis 30 buts les deux dernières saisons », a répondu Pierre Ménès, qui a promis de discuter plus profondément avec le président lyonnais au sujet de la médiatisation de telles affaires.