A l’heure d’affronter Marseille, dans un choc qui ne concerne pour le moment pas la lutte pour le titre mais bien celle simplement pour une place sur la troisième marche du podium, Jean-Michel Aulas a évoqué une nouvelle fois l’épineux dossier du PSG et sa nouvelle opulence financière. Le club de la capitale est en tête du championnat et semble pouvoir recruter à tour de bras à chaque fenêtre des transferts, alors que les deux Olympiques sont réduits à la portion congrue à ce niveau. Pour le président lyonnais, qui s’est toujours ouvertement félicité de l’arrivée des investisseurs qataris à Paris, les dépenses ne garantissent pas le résultat, même s’il aimerait bien avoir ces moyens financiers-là pour recruter.
« Ils sont dans un business modèle que combat aujourd’hui l’UEFA. Ils créent de la valeur monétaire de manière un peu virtuelle. Cela va indéniablement déboucher sur un certain nombre de pertes. Tous les excès ne sont pas toujours gagnants. Je suis d’une part un peu jaloux, mais aussi pas tout à fait convaincu par le rapport investissement - performance. Ancelotti rebondira toujours, mais Leonardo s’est mis une sacrée épée de Damoclès au dessus de la tête. S’ils ne sont pas champions il va falloir qu’il achète du Lexomil. Ils n’ont pas le droit à l’erreur et avec l’OM, on va faire en sorte qu’ils en fassent. Mais il ne faut pas oublier que tout cet investissement se fait dans le cadre de l’achat des droits télé par Al Jazeera qui profitera nécessairement à l’OM et l’OL », a rappelé également un Jean-Michel Aulas qui sait qu’il y aura des retombées certes minimes mais tout de même précieuses pour les clubs français.