Jean-Michel Aulas semble regaillardi ces derniers temps, il est vrai que les résultats sportifs de son équipe sont plutôt au beau fixe et que la signature du permis de construire du futur Stade des lumières a de quoi lui redonner le moral. Evoquant dans l’Equipe l’état d’esprit du président de l’Olympique Lyonnais, un de ses proches avoue que ce dernier ne lâche jamais rien, y compris lorsqu’il y a eu un vrai désaccord au sein du club concernent Claude Puel. Cependant, Jean-Michel Aulas est réaliste sur le coup final de son choix sportif de l'époque.
« Sur le dossier du stade, même en tête à tête, je ne l’ai jamais vu lâcher. On a eu quelques mauvaises nouvelles mais, le lendemain, il était reparti. Le déclassement sportif et économique ? Jean-Michel sait que ce sont les conséquences des années Puel. On sait ce qu’il nous a coûté et ce qu’on risque de payer encore. Moi, quand j’ai un mauvais terrain, je le revends, même si je perds de l’argent. Jean-Michel, lui, a voulu le développer, explique Gilbert Giorgi, un homme d’affaires lyonnais. Mais il n’y aurait rien sans lui. Jean-Michel, c’est l’increvable du jeu du 1 000 Bornes. Dans le dossier du grand stade, il n’y a pas un type sur cent qui aurait tenu bon. »