Le début des travaux du futur Stade des Lumières, où évoluera dans quelques années l’Olympique Lyonnais, ne fait pas que des heureux. Depuis le lancement de ce projet, les recours se sont multipliés afin de ralentir l’avancement de ce dossier, mais pour l’instant aucun des coups portés par les opposants n’a mis KO Jean-Michel Aulas. En décidant de lancer le chantier, sans même attendre que le contrat soit signé avec Vinci, constructeur du stade, le président de l’OL a forcément pris tout le monde de court, ce que dénoncent les opposants.
« C’est de la communication politique !, explique, sur Lyon-Capitale, Etienne Tête, élu écologiste et avocat, farouchement opposé à ce futur stade et qui rappelle qu’un recours contre le permis de construire est encore en attente de jugement. Déposé fin mars-début avril, il devrait être jugé sous 18 mois si l'on se réfère aux délais habituels de traitement du tribunal administratif. » Et selon lui, Vinci ne signera pas de contrat avec Jean-Michel Aulas tant que ce recours ne sera pas jugé. Autrement dit, les opposants estiment que le patron de l’OL a pris un gros risque en lançant le chantier, et reprochent à ce dernier de vouloir un peu forcer la main aux autorités.