Corrigé à Bastia (4-1) alors qu'il avait l'occasion de mettre la pression sur le Paris Saint-Germain, l'Olympique Lyonnais a beaucoup déçu son président Jean-Michel Aulas, qui a vivement critiqué l'attitude de ses joueurs dès l'issue de la rencontre. Deux jours plus tard, le patron lyonnais est revenu sur cette lourde défaite, qui, selon lui, n'hypothèque en rien les chances de son équipe de remonter la pente. À condition de tout faire pour le collectif.
« L'OL reste à la deuxième place et le PSG n'est qu'à cinq points. Tout est envisageable. 48h après, la trace de la gifle est encore marquée surtout qu’il n’y avait pas de circonstances atténuantes (…) Il n’y a pas eu de révolte ; il y a eu des erreurs simplettes. Je croyais effectivement qu’il y avait une personnalité chez les joueurs. Je ne l’ai pas relevée samedi. Il y avait une opportunité de creuser l’écart sur nos poursuivants et de se rapprocher du PSG. Il ne faut pas pour autant se lamenter. Il y a la possibilité de se racheter après ce match à Bastia. Il ne faut pas tirer des jugements définitifs et puiser dans cette gifle les ressources nécessaires pour les 9 matchs à venir. Il y a eu un manque de réactivité sur le terrain face à l’adversité. C’est un fait, pas un reproche. Un manque de réaction, notamment après le 2ème but corse. Il doit y avoir une relation d’intérêt individuel et collectif. Samedi, les joueurs n’ont pas démontré l’envie que le club jouait pour une place en Ligue des Champions. Ce groupe a de la qualité. Tous les joueurs sont des internationaux. On a un très bon groupe en puissance et un staff qui a compris l’intérêt de l’institution. Cet intérêt de l’institution doit passer avant l’intérêt individuel », a réclamé Jean-Michel Aulas sur le site officiel de l'OL, qui avait critiqué ses joueurs, plus prompts dans leur «envie de négocier leur contrat», qu'à se battre sur le terrain.