L’affaire Marcelo Bielsa agite la Ligue 1 pendant cette pause internationale, et nombreux sont ceux qui se penchent sur le cas de l’entraîneur de l’OM, lequel a gravement mis en cause la gestion du club phocéen par Vincent Labrune lors d’une conférence de presse. Ce mardi, dans le Parisien, plusieurs présidents de club donnent leur avis sur cette histoire et l’attitude qu’ils auraient eue si cela s’était produit chez eux. C’est ainsi que Jean-Michel Aulas a confié son sentiment sur ce dossier, avouant que s’il était favorable à une sanction sévère, il n’irait pas jusqu’à virer son entraîneur.
« Quel que soit le fond des déclarations de Bielsa, sur la forme, c’est impossible à accepter. On ne peut pas travailler sereinement si le directeur de la production (l’entraîneur) se met à déglinguer sa hiérarchie ! Traiter ses dirigeants de menteurs, c’est une faute lourde, tout comme remettre en cause une stratégie qui a coûté beaucoup d’argent. Je ne veux pas gêner les dirigeants de l’OM, le sujet est très compliqué. Je raisonne dans l’absolu. Mais si Vincent Labrune veut défendre ses actionnaires, et il en a la responsabilité, il est obligé de faire quelque chose. Ça mérite une sanction grave. C’est sûr que ça ne peut pas rester en l’état. Je n’irais pas jusqu’au licenciement, même si je maintiens que ça relève de la faute lourde. Moi, je déciderais d’une mise à pied. Quand vous en arrivez à traiter vos dirigeants de menteurs, vous tenez une grenade à la main. Et ça va forcément se reproduire », affirme, dans le quotidien francilien, le président de l’Olympique Lyonnais, qui de son côté n’a jamais été tendre avec ses entraîneurs quand il pensait que c’était pour le bien « de l’institution OL ».