Le président de l'OL souhaite que le marché des transferts soit réformé afin que l'argent soit mieux contrôlé et les coûts réduits.
À l’occasion d’une interview accordée au quotidien économique Les Échos, Jean-Michel Aulas a évoqué l’économie du football, parlant notamment d’OL-Land dont il attend beaucoup, mais s’est surtout penché sur le marché des transferts. Le président de l’Olympique Lyonnais, qui a battu tous records en la matière durant l’été, estime qu’il faut légiférer au plus vite d’éviter les dérives de plus en plus nombreuses.
Pour le patron de l’OL, si globalement les grands clubs se portent bien, certaines équipes, y compris en Ligue 2, vivent au-dessus de leurs moyens. « Il y a globalement un manque de contrôle des charges dans le football, affirme Jean-Michel Aulas avant d’avancer quelques réformes qui sont, selon lui, indispensables à courte échéance. Je propose, pour limiter la croissance des salaires, de payer les intermédiaires au forfait et non plus en pourcentage du montant des transferts ou du salaire. On pourrait, également, interdire le transfert d'un joueur pendant trois ans, par exemple, après la signature d'un contrat. Enfin, je crois qu'il faut limiter à 25 le nombre de joueurs sous contrat dans un club. Si l'on réduit le champ des destinations, on réduit l'inflation sur les transferts et les salaires. »
Le président lyonnais estime que le bilan général des clubs français sur le plan comptable sera négatif de 50 millions. Une situation qui choque Jean-Michel Aulas, qui a calculé au passage que le foot rapportait 600ME à l'état français.