Jean-Michel Aulas a toutes les peines du monde à tourner la page de l'Olympique Lyonnais. Pourtant, il devrait le faire pour le bien du club, et laisser John Textor lancer son projet sereinement.
Ce n’est clairement pas encore le cas en France, mais John Textor force le respect au Brésil. Un pays où l’Olympique Lyonnais représente quelque chose de fort, car la colonie de Brésiliens qui a pu y briller par le passé a aussi connu l’équipe nationale comme Juninho, Cris, Fred ou bien sûr Sonny Anderson. Dans cette première génération qui a porté l’OL vers les sommets, se trouve Edmilson, passé notamment par le FC Barcelone et qui a su apporter sa classe et son efficacité à la formation de Jean-Michel Aulas. Autant dire que celui qui est désormais chef de plusieurs entreprises au Brésil, ne se permettra pas de critiquer son ancien président. Mais tout de même. Dans les colonnes d’Eurosport, Edmilson a tenu à expliquer que John Textor méritait le respect, et ce qu’il réalise actuellement avec Botafogo démontre que l’Américain ne fait pas n’importe quoi et mérite d’avoir sa chance.
Textor réalise des miracles au Brésil
« Écoutez, personne n’aurait imaginé ça, mais Textor fait du très bon travail avec un super entraîneur portugais (Bruno Lage). L'équipe est première du championnat devant des grandes équipes avec dix fois plus de moyens. À Lyon, peut-être que Jean-Michel Aulas devrait se mettre en retrait et laisser sa chance à Textor », a livré Edmilson, pour qui l’ancien patron de l’OL a forcément du mal à lâcher du lest après avoir vendu le club. Cela peut se comprendre, mais cela peut aussi ruiner l’ambiance du côté de Lyon.
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« Je ne veux pas critiquer gratuitement, car je ne suis pas là au quotidien au sein de l’OL, et je ne veux pas que mes propos soient mal interprétés, comme ça a pu être le cas auparavant. Ce que je sais, c’est qu’Aulas a été un grand président pendant longtemps, et ce n’est pas facile pour lui de laisser son fils, son bébé. Après, un président ou un joueur ne devrait jamais être plus grand que son club. Et dans les guerres, il y a toujours un perdant. Malheureusement, c’est la marque Olympique Lyonnais qui souffre aujourd’hui », a résumé l’ancien défenseur, persuadé que l’OL doit désormais tourner la page Aulas. Et que Aulas doit aussi tourner la page OL, ce qui semble beaucoup plus difficile à faire que prévu. Néanmoins, le club rhodanien n’a plus vraiment le choix et doit marcher avec son nouveau propriétaire.