Aulas accepte de conseiller le PSG

Aulas accepte de conseiller le PSG

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S'il semble désormais être focalisé sur la future campagne des élections municipales à Lyon, Jean-Michel Aulas s'est invité dans le dossier du futur stade du Paris Saint-Germain en donnant quelques conseils à Nasser Al-Khelaifi.

L'ancien propriétaire de l'Olympique Lyonnais sait que construire un nouveau stade n'est pas simple, car lorsqu'il a décidé de lancer la construction de ce qui deviendra le Groupama Stadium, il a fait face à une masse de procédures, 115 précisément, afin de pouvoir enfin entrer dans l'enceinte de Décines en 2016. Alors, au moment où le PSG a décidé de se lancer dans un tel projet, à savoir disposer de son propre stade de plus de 70.000 places, Jean-Michel Aulas a accepté de donner des conseils à Nasser Al-Khelaifi via un entretien accordé au Parisien. Estimant que le choix de Massy pour implanter le futur stade du Paris Saint-Germain était judicieux, car il était proche de l'aéorport d'Orly, l'ancien homme fort de l'Olympique Lyonnais estime que grâce à l'argent du Qatar, le PSG pourra avoir son stade plus rapidement que l'OL.

10 ans pour le futur stade du PSG ?

Pour Jean-Michel Aulas, qui gère désormais l'Arena implanté près du Groupama Stadium, le Paris Saint-Germain a de sacrés atouts pour réussir à entrer dans son futur stade plus rapidement que l'Olympique Lyonnais. « Normalement, il faut dix ans minimum. C’est le problème de la France. Les règles, les commissions et les autorisations administratives sont hyper développées. Trop. La construction d’un stade est complexe et demande des autorisations en cascade sur le plan local. Il faut des terrains qui aient la bonne cotation. Les terrains agricoles, il faut les déclasser par exemple.

La modification d’autorisation des terrains passe par les tribunaux administratifs (...) Cela allait des procédures administratives simples, aux appels et même jusqu’à la Cour de cassation. L'avantage, c’est que le PSG n’a pas de problèmes financiers, et n’aura pas besoin de subventions. Donc, ça peut être moins que dix ans, car ils n’auront pas à passer par le terrain politique pour demander cela », explique l'ancien dirigeant de l'Olympique Lyonnais, qui estime que Nasser Al-Khelaifi doit également accepter l'idée que son futur stade puisse organiser des concerts. Si le coût d'un milliard d'euros évoqué pour le successeur du Parc des Princes est réel, le Paris Saint-Germain devra faire de son stade le théâtre des plus grands concerts en France et se mettre en concurrence avec le Stade de France.