Personnage phare parmi les présidents du football français par sa réussite, sa longévité mais aussi ses actions d’éclat, Jean-Michel Aulas a, comme son club, franchi un nouveau cap cet été. La politique de l’OL a radicalement changé pour se tourner vers une gestion financière beaucoup plus prudente, et s’appuyer pour cela sur le centre de formation du club, parfois un peu mis à l’écart malgré un potentiel indéniable. Pour Jean-Michel, sa décision de nommer Rémi Garde à la tête de l’équipe première symbolise parfaitement ce tournant, même si cela ne veut pas dire pour autant que les politiques précédentes, avec des joueurs recrutés à prix d’or et des entraineurs venus de l’extérieur, étaient forcément un échec.
« Il faut se garder de donner des leçons, chaque cas est particulier. Le cas de Rémi est unique. Je l’ai eu comme joueur, je l’ai eu comme responsable du centre de formation et aujourd’hui comme entraîneur. C’est donc une symbiose par rapport à la politique du club. Pendant mes 25 ans de présidence j’ai changé. Je suis aujourd’hui plus sage… », a rappelé dans « OL System » le président de l’Olympique Lyonnais, qui s’est en effet calmé sur les déclarations fracassantes ou ses fameux coups de sang dans les couloirs des vestiaires après certains matchs.
