Jean-Michel Aulas en fait-il trop ? C’est une question posée depuis très longtemps dans le monde de la Ligue 1, mais qui a ressurgi ces derniers temps. Alors qu’il s’était promis de rester sage devant les médias au début de la saison 2013-14, le président lyonnais a progressivement craqué, avant d’être devant tous les micros ces derniers mois. Télé, radio, presse écrite, réseaux sociaux, tout y passe et Aulas fait beaucoup parler de lui. Fidèle à sa tactique, JMA aime être au centre des débats pour mieux protéger son groupe, quitte à brasser un peu d’air. Pour Vincent Duluc, spécialiste de l’OL dans L’Equipe, le président rhodanien créé un peu trop le buzz avec ses sorties sur les transferts, l’entraineur, les conseils aux autres présidents, les polémiques, les adversaires et l’arbitrage. « Mais même si le constat d’un Lyon moins performant avec ses remplaçants est l’enseignement essentiel de cette défaite, il faut tout de même s’interroger sur deux ou trois sujets d’étonnement au niveau managérial. Clairement, la communication présidentielle créé beaucoup de bruit et d’agitation autour d’une jeune équipe à laquelle un peu plus de calme irait sûrement très bien », écrit ainsi le journaliste de L’Equipe.
Et, dimanche ou pas, la réponse a fusé de la part d’Aulas sur son compte Twitter. « Comment pouvez-vous affirmer que la com présidentielle peut peser sur l’équipe, et si c’était l’inverse. Soyez moins péremptoire. Souvenez-vous Vincent, les classements de fin de saison vous ont souvent démenti. L’OL reste deuxième à un point du PSG. L’aviez-vous prédit ? », a ainsi lancé un Jean-Michel Aulas pas décidé à changer de tactique de communication pour autant.
@vincentduluc Comment pouvoir affirmer que la com présidentielle peut peser sur l'Equipe,et si c'était l'inverse soyez moins péremptoire
— Jean-Michel AULAS (@JM_Aulas) 22 Mars 2015