Le Tribunal Administratif de Lyon a annoncé mercredi matin qu’il ne répondait pas favorablement au référé déposé par l’OL et des associations de supporters pour contester l’arrêté préfectoral interdisant le déplacement de dimanche à Saint-Étienne. Autrement dit, dans cette procédure, Jean-Michel Aulas et les supporters de Lyon ont perdu la bataille, même s’ils peuvent évidemment faire appel. Le tribunal a justifié sa décision dans un document que s’est procuré le Progrès.
« Compte tenu notamment d’événements de nature à troubler l’ordre public lors de précédentes rencontres entre les équipes des deux clubs et du caractère réitéré, dans une période récente, d’incidents particulièrement violents dans lesquels des supporters du club de l’Olympique lyonnais ont été impliqués, la préfète de la Loire a pu légalement, eu égard au risque que des affrontements se produisent lors de la rencontre en cause du 10 novembre 2013, interdire l’accès de l’enceinte sportive et de ses abords aux supporters du club lyonnais. Il ne ressort pas des pièces du dossier que d’autres mesures de sécurité seraient, à elles seules, suffisantes pour assurer la sécurité de cette rencontre. Ni la circonstance que les derniers matchs se seraient déroulés sans incident ni celle que les faits de violence récents se sont produits à l’écart des enceintes sportives et en dehors de rencontres, ne permettent d’écarter l’existence du risque susmentionné », justifie le magistrat en charge du dossier. Concernant la demande d’annulation de la décision prise par le ministère de l’Intérieur, c’est vendredi que l’OL défendra sa cause devant le Conseil d’Etat, en présence de Jean-Michel Aulas, lequel fera spécialement le déplacement.