Apparaître sympathique n’a pas d’intérêt pour Aulas à l’OL

Deuxième président de Ligue 1 le plus ancien en activité derrière Louis Nicollin, Jean-Michel Aulas a tout connu avec l’Olympique Lyonnais, de la Division 2 à la Coupe d’Europe. Le patron de l’OL fait partie de ces personnages incontournables du football français depuis 1987, et ne laisse personne indifférent. Véritablement adulé dans son club, Aulas est plutôt décrié en dehors, notamment pour sa présumée arrogance lorsque l’OL enfilait les titres. Un jugement négatif qu’il n’accepte pas aussi facilement que cela, comme il l’a reconnu dans un entretien dans L’Equipe. 

« Je l’assume de plus en plus difficilement, avec l’expérience et avec l’âge, mais c’est nécessaire. Apparaître sympathique, ça n’a pas d’intérêt dans ma vision des choses, qui est, au travers des valeurs exposées, d’apparaître pertinent et performant. J’ai beaucoup de batailles, parce que la vie est difficile, mais peu de conflits. Quand vous arrivez dans le foot en 1987 et que l’OL est en milieu de tableau, en grosses difficultés économiques et structurelles, si vous dites : “Peace and love”, vous n’avez aucune chance d’en être où nous en sommes aujourd’hui. Plutôt que des batailles, ce sont des conquêtes », a rappelé le président du club rhodanien, qui est désormais un adepte de Twitter et des réseaux sociaux, par le biais duquel il essaye régulièrement de se rapprocher du public, sans non faire dans la dentelle par moments.