En s'imposant 5-1 à l'aller, l'OL s'est facilité la tâche avant le match retour de Ligue des Champions, mardi soir contre Anderlecht. Mais une victoire serait encore la bienvenue.
Oui, en football tout est possible. Mais sincèrement, après la démonstration du match aller, et surtout son résultat, il semble plutôt improbable de miser sur une élimination de l'Olympique Lyonnais mardi soir à Bruxelles. Non pas qu'Anderlecht, qui dévore tout sur son passage en championnat de Belgique, soit incapable de réussir à battre l'OL. Mais il s'agira là non seulement de gagner mais en plus d'infliger un 4-0 au club français qui n'a plus perdu sur ce score depuis des lustres. Autrement dit, le Royal devra sortir un exploit historique pour rejoindre la Ligue des Champions. Mais ne comptez pas sur les Lyonnais pour faire les malins avant de jouer ce match retour qui va conditionner la suite de la saison.
« Nous savons que ce match est important, c’est comme une deuxième mi-temps. Nous allons jouer cette rencontre pour la gagner, nous sommes des compétiteurs. Demain, nous allons jouer notre jeu sans tenir compte du résultat du match aller, avec humilité, en respectant l’adversaire… on s’attend à un grand combat. Cette équipe a un fort potentiel physique, les joueur belges aiment l’engagement physique. A nous de nous adapter en jouant avec nos armes. On a toujours répondu présent et on a montré que l’on avait un groupe avec du mental », explique ainsi Bafé Gomis, l'attaquant de l'OL. Un avis comparable à celui de son entraîneur qui pense qu'Anderlecht va se donner à fond et prendre tous les risques. « On va avoir un match très costaud. Cette équipe d’Anderlecht à montrée des qualités par séquence au match aller. Elle a des arguments pour nous embêter, on prend ce match très au sérieux. Au match aller, nous étions a la hauteur de l’événement, on a évoluer à un très bon niveau individuel et collectif. Cette équipe d’Anderlecht ne calcule pas, il ne faut pas la laisser jouer. On a vu ce dont elle était capable quand on a desserré l’étreinte en début de seconde période », rappelle Claude Puel.
Du côté des Belges, on veut se persuader qu'un miracle est possible, même si une simple victoire semble en mesure de faire oublier la gifle prise à Gerland la semaine passée. « Il est toujours important d’avoir marqué un but à l’extérieur. Je sais que l’on remonte rarement un 5-1 en Coupe d’Europe, mais nous devons y croire et espérer un petit miracle. On peut faire tellement mieux, au moins faire en sorte que Lyon souffre chez nous », réclame Mbark Boussoufa, le milieu offensif d'Anderlecht. Chacun trouve son bonheur où il peut.