En mission pour se maintenir en Ligue 1, l'Olympique Lyonnais espère pouvoir compter sur le soutien de ses supporters, pourtant parfois assez véhéments. Sidney Govou aimerait que l'opinion publique parvienne à faire la différence entre les fans sur Internet et ceux qui vont au stade.
Positionné à la 16e place du championnat, Lyon traverse une crise. Toutefois, le club rhodanien a réalisé un mercato particulièrement ambitieux pour permettre à l'effectif d'être immédiatement compétitif et de s'éloigner rapidement des dernières places. Depuis la saison passée, l'OL a du mal à fédérer ses supporters. Plusieurs débordements sont survenus ou même des boycotts. Sur les réseaux sociaux, les joueurs sont fréquemment critiqués voire insultés, tout comme les dirigeants. Sidney Govou s'est exprimé sur l'épineux cas de la place des fans au sein d'un club, sur les réseaux sociaux. L'ancien joueur lyonnais estime qu'ils ne sont pas la vitrine de Lyon.
Sidney Govou appelle à la distinction des supporters
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« Je distingue deux sortes de supporters, ceux qui vont aux stades, hyper tolérants, très gentils, même si je n’oublie pas qu’il y a aussi des énergumènes qui font des conneries et qui existeront tant que le club ne pourra pas les virer. Mais en général les Lyonnais sont assidus. Et puis il y a ce que j'appelle les supporters sur Internet, qui sont détestables, il faut dire la vérité, et qui ont trop d'influence. On les confond souvent, même moi, et c'est une erreur. Les clubs jouent tellement sur l'image qu’ils donnent plus d'importance aux réseaux qu'à ceux qui vont réellement au stade. Ça, c'est problématique. Je vois comment ça se passe à Lyon, il faut absolument recruter, parce que les réseaux ont dit qu'il fallait recruter. Or, si on analyse la situation du club, je ne suis pas persuadé que c'était nécessaire » a déclaré l'ancien milieu de terrain des Gones dans un entretien avec le Journal du Dimanche. Sidney Govou milite pour que l'OL opère un changement drastique au niveau de sa communication, surtout sur Internet et auprès des quelques fans virulents qui polluent l'image du club.