Suspendu en club puis condamné par la justice pour un tweet sur le conflit israélo-palestinien, Youcef Atal a définitivement quitté la Ligue 1 en janvier. Nouveau joueur de l'Adama Demirspor en Turquie, l'Algérien n'a pas digéré la fin de son aventure à Nice.
Le 7 octobre a changé le destin de millions de personnes au Proche-Orient, il aura aussi influé sur la saison de l'OGC Nice. Bien parti en Ligue 1 avec un jeu solide et efficace, le club azuréen devait vite gérer une grosse polémique. En effet, son latéral algérien Youcef Atal relayait une vidéo qui appelait à un « jour noir pour les Juifs » après le début des bombardements de la Bande de Gaza par l'armée israélienne. Suspendu dans la foulée par l'OGCN puis condamné par la justice pour provocation à la haine, Atal ne rejouera jamais avec les Aiglons. Il a été cédé librement au club turc d'Adana Demirspor au mercato hivernal.
Atal ne veut plus revenir en France
Pour la première fois depuis cet épisode ainsi que son départ forcé, Atal s'est exprimé publiquement dans SoFoot. Le joueur algérien a remercié son ancien sélectionneur Djamel Belmadi pour la confiance qu'il lui a accordé pendant la dernière CAN. Il s'est aussi montré très amer envers l'OGC Nice. Il n'a pas apprécié le manque de soutien du club azuréen et surtout la posture changeante de la direction à son égard pendant l'intégralité du feuilleton judiciaire. De quoi le dissuader de revenir en Ligue 1 dans l'avenir, quel que soit le club intéressé par ses services.
Entretien avec un joueur qui veut désormais refaire parler de lui en bien. https://t.co/BeaXd8Gcp0
— SO FOOT (@sofoot) March 26, 2024
« Nice ne m’a pas poussé vers la sortie, mais je ne me suis pas senti soutenu. Le discours changeait à chaque fois… J’ai payé cher mon erreur : sportivement, juridiquement et financièrement. Je sentais que j’allais être mis de côté. […] Avec tout ce qu’il s’est passé, c’est très compliqué d’imaginer un retour en France, même s’il ne faut jamais dire jamais », a confié le joueur algérien. Un bien beau gâchis. Cependant, les clubs français ne se bousculeront sûrement pas au vu de l'image dégradée d'Atal dans l'opinion publique française.