Lyon, Le Mans, Paris et désormais Toulouse (1-0), Nice n’en finit plus de remonter au classement au point de revenir dans la première partie de tableau.
Au fond du trou il y a un mois après une défaite 4-1 à Lorient, l’OGC Nice a depuis su réagir avec la manière. Trois succès à domicile et un autre au Parc des Princes ont complètement relancé la saison des Aiglons. Celui obtenu ce dimanche face à Toulouse témoigne de la solidité nouvelle de la défense azuréenne, il y a peu la plus poreuse du championnat, et de la réussite nouvelle symbolisée par le but de la victoire. Sur une main pourtant involontaire de M’Bengue, Loïc Rémy transformait ce pénalty d’une Panenka osée, mais suffisante au bonheur de son entraineur.
« Nous avons vu un beau match de haut niveau, une vraie partie d'échecs entre deux équipes qui se sont bien maîtrisées. La rencontre bascule sur un coup du sort mais nous avons eu deux, trois situations très intéressantes. On était dans un "trip" pour marquer. Le penalty me semble normal car la main du défenseur toulousain coupe tout de même la trajectoire même si elle n'est pas forcément volontaire. Contre Rennes, Paisley avait été sanctionné de la même manière pour une main alors qu'il tombait. Nous n'avions pas crié au scandale. Quant à la Panenka de Loïc (Rémy), je l'ai félicité. Loïc a eu une inspiration et l'a suivie. Cela a marché. Bravo! Ce but valide tout le travail collectif de l'équipe », a souligné Didier Ollé-Nicolle, qui est passé du statut d’entraineur sur la sellette à celui d’artisan de la remontée en un mois de temps.