« Tout le monde n’est pas sur un pied d’égalité » au PSG pour Abriel

Après deux défaites surprises à domicile face à Saint-Etienne et Rennes, le PSG avait perdu son invincibilité en championnat cet automne, Carlo Ancelotti n’hésitant pas à parler de crise très rapidement. Mais les choses peinent à s’améliorer avec cette rechute assez inquiétante à Nice (2-1), où un collectif apathique a fini par sombrer face à une formation qui misait beaucoup sur l’enthousiasme, et qui y est parvenu. Pour Fabrice Abriel, formé au PSG et qui trouve une seconde jeunesse avec les Aiglons, le problème parisien est inévitable celui des égos surdimensionnés, avec des joueurs qui se sentent intouchables ou qui n’arrivent pas à se remettre en cause.

« Je sais très bien comment ça marche dans les grands clubs. Il y a des égos et le coach a une équipe à faire or il faut du temps pour mettre en place une équipe. Malheureusement, il y a beaucoup de moyens déployés donc personne n'est patient. Mais à Paris, ça part dans tous les sens. C'est difficile de gérer ce genre de club. On n'ose pas dire les choses à certains joueurs. Tout le monde n'est pas sur un pied d'égalité ni, du coup, sur la même longueur d'onde. Pour certains, c'est difficile de faire l'effort, de se projeter dans un but commun et d'adhérer à la discipline collective. C'est délicat pour des joueurs à gros égos de ne pas faire la gueule quand ils ne jouent pas et de dynamiser le jeu quand on leur demande de remplacer un titulaire. C'est à eux de se féliciter, de créer un climat serein pour faciliter les choix du coach », a souligné le milieu de terrain passé par Marseille avec qui il a été sacré champion de France, et qui explique que c’est la solidarité collective créé en cours de saison qui avait permis à l’OM de revenir et doubler Bordeaux pour être titré. En tout cas, pour Fabrice Abriel, l'apport des remplaçants Van der Wiel et Pastore n'a pas non plus été la solution souhaitée par Carlo Ancelotti, et c'est également un problème en plus pour l'entraineur parisien.