Le moins que l’on puisse dire, c’est que Claude Puel n’est pas dans une situation confortable avant d’aborder les deux dernières journées de championnat. Tout d’abord en raison des propos du président Jean-Pierre Rivère qui, après la gifle reçue à Saint-Etienne dimanche (5-0), a laissé entendre qu’une sacrée mise au point allait avoir lieu en fin de saison. De leur côté, certains supporters se sont invités à l’entraînement jeudi afin de s’en prendre physiquement aux joueurs et à l’entraîneur de Nice, dont l’avenir semble plus qu’incertain. Mais en conférence de presse, mise à part la réception de Lens samedi, Claude Puel n’a souhaité aborder aucun de ces sujets, pas même le dérapage des supporters.
« Je ne veux pas en parler, on sait qu’on évolue dans un environnement particulier. Moi, ce qui m’intéresse, c’est d’éviter de se disperser, c’est de rester bien concentrés sur les deux échéances qu'il nous reste, c’est le plus important, a réagi le technicien, également interrogé au sujet des propos de son président. Là aussi je ne ferai pas de commentaire, ça lui appartient », a-t-il répondu, avant une question au sujet de son avenir. La goutte d’eau…
« Vous êtes têtus, a lâché Puel. Je vous ai dit que je ne répondrais pas à ce genre de questions, parce qu’elles ne sont pas dans ma tête, ça ne serait pas cohérent par rapport à ce qu’il nous reste à vivre et à faire, et ça ne serait pas professionnel de ma part de songer à autre chose que les matchs de Lens et Toulouse. » Avec cinq points d’avance sur la zone rouge, Nice devrait se maintenir en Ligue 1, mais un dernier effort est nécessaire dans des conditions difficiles.