Claude Puel, qui réussit un début de saison intéressant à la tête de l'OGC Nice, est notamment revenu sur son passage, mouvementé, du côté de Lyon.
En 2008, Claude Puel avait succédé à Alain Perrin en prenant les rênes d'un OL, maître sur son territoire national depuis sept ans. Recruté par le président Aulas pour faire passer un cap européen aux Rhodaniens, Puel avait rempli cet objectif-là, mais n'avait pas laissé que de bons souvenirs aux supporters. Briseur de l'hégémonie lyonnaise en Ligue 1, Puel avait aussi été visé comme responsable des folies économiques lyonnaises sur le marché des transferts, avant de quitter ses fonctions en 2011. Quatre ans après, la plaie n'est pas encore totalement refermée, et Puel a refusé de considérer son passage à Lyon comme un échec. Pour lui, la demi-finale de la Ligue des Champions en 2010 surpasse tout le reste...
« On termine trois fois sur le podium, l'OL fait une demi-finale de Ligue des champions. On élimine le Real sur deux matchs en C1. Sur les trois saisons suivantes (ndlr : après son départ), Lyon n'atteint le podium qu'une fois. Les résultats ne sont pas là, mais tout va bien, tout est extraordinaire. Alors que nous, on a monté une équipe. On dit que c'est un échec, je ne suis pas d'accord. On a renouvelé tout l'effectif petit à petit. Il était jeune, de qualité. Il fallait continuer à bâtir avec eux alors qu'on a tout fait exploser. Malgré la pression des résultats, on a formé des jeunes : Gonalons, Lacazette, Grenier, Kolodziejczak, Pied et Gassama », a-t-il lancé, sur Eurosport, histoire de défendre son bilan. Depuis le départ du Castrais de naissance, l'OL n'a gagné qu'un seul titre, avec la Coupe de France 2012, mais avec des moyens financiers en chute libre.