Cet été, les dirigeants de l’Olympique de Marseille ont fait leur maximum pour boucler le recrutement de Mario Balotelli.
Mais après des mois de négociations, le club phocéen a finalement renoncé à l’international italien, lequel est donc resté à l’OGC Nice. Si du côté du Gym, on a déjà livré sa version de l’histoire, ce n’était pas encore véritablement le cas à Marseille. C’est désormais chose faite puisque dans les colonnes de La Provence, Andoni Zubizarreta a raconté le « feuilleton Balotelli » dans son intégralité. Et selon lui, Mino Raiola n’était pas le problème n°1 de l’Olympique de Marseille dans ce dossier, contrairement à ce qui a été dit dans la presse.
« On a tout fait pour qu'il vienne. Mais on n'a pas trouvé d'accord à la fin. Ça fait partie des différents dossiers qu'on a traités. On a commencé très tôt avec lui, dès la fin de saison dernière. Je connais bien son agent (Mino Raiola), on a commencé à discuter. Quand un projet comme celui-là prend autant de temps, même s'il y a eu la coupe du monde au milieu, certaines fois, quand tu rentres chez toi, tu es convaincu que ça se fera ; d'autres fois, au contraire, tu te dis que ça ne se fera pas... C'était le cas sur ce dossier » a confié Andoni Zubizarreta avant de poursuivre. « L'avancée des négociations nous a fait penser que ça se ferait. Normalement, quand tu travailles sur un dossier, tu dois sentir si tu marches main dans la main avec le joueur. Il peut y avoir des discussions autour, des questions, un intermédiaire qui se greffe au milieu... Mais tu dois toujours sentir que les trois parties avancent dans la même direction. Avec Mario, on a marché ensemble à certains moments, pas à d'autres. Mino Raiola ? Il a travaillé pour les intérêts de son joueur, il pensait que l'OM serait un bon projet, sinon il n'aurait pas entamé les discussions ».
Andoni Zubizarreta : « Ah, les dirigeants de Nice... »
Le directeur sportif espagnol est en revanche plus agressif quand il évoque l’attitude des dirigeants de l’OGC Nice, et notamment leur communication d’après-mercato. « Ah, les dirigeants de Nice... Je crois, et c'est sans doute ma faute, qu'on ne s'exprime pas durant le mercato, qu'on préfère travailler dans la discrétion. Après, chacun raconte l'histoire comme il le veut. (...) Je ne pense pas que les 1,5 millions d'euros ait été notre problème. Mais il a le droit de dire ce qu'il veut, et ce n'est pas à moi de discuter avec le président de Nice. Chacun fait les choses comme il les sent. Il pense que c'est la meilleure façon de défendre son club. Nous, on pense plutôt qu'il vaut mieux travailler dans la confidentialité. Et puis, même si tu n'arrives pas à conclure un accord, il faut savoir bien finir un dossier ». Au final, l’OM a peut-être pris la meilleure solution en abandonnant la piste de Balotelli, quand on voit le début de saison de ce dernier, totalement hors de forme…