Vexé par les déclarations de Roxana Maracineanu, l’OGC Nice a décidé de répondre du tac au tac à la Ministre déléguée aux Sports.
Le dossier Nice-OM n’est toujours pas clos. Que ce soit autour du terrain, sachant que le match sera rejoué en octobre prochain, ou dans les coulisses, ce derby du Sud continue de faire couler beaucoup d’encre. Ces dernières heures, Roxana Maracineanu a remis de l’huile sur le feu en disant que les dirigeants niçois n'avaient pas porté plainte contre les supporters fautifs, après les incidents survenus sur la pelouse de l’Allianz Riviera en août dernier.
🚨 Roxana Maracineanu dans l'#EDS !
— L'ÉQUIPE du soir (@lequipedusoir) September 23, 2021
"Les clubs pourraient repérer et identifier les individus concernés."
La ministre chargée des Sports en appelle également à la responsabilité des clubs concernant les incidents dans les stades de Ligue 1. pic.twitter.com/yyXSyKRjmq
Une sortie médiatique, en direct sur La Chaîne L’Equipe, qui n’a pas du tout plu à l’OGCN. Et ce vendredi soir, les Aiglons ont répondu à la Ministre déléguée aux sports dans un communiqué cinglant.
« Des faits facilement vérifiables pour qui se donne la peine de ne pas parler sans savoir »
« Qu'une ministre déléguée aux Sports puisse à la fois méconnaître le sujet sur lequel elle s'exprime et s'autoriser ensuite une déclaration aussi erronée sur un plateau de télévision est édifiant et inacceptable dans un contexte aussi sensible pour l'ensemble du football français. Dès le lendemain de Nice - Marseille, la direction de l'OGC Nice avait en effet clairement pris ses responsabilités en indiquant que le club engagerait des poursuites envers les fauteurs de troubles identifiés par la police. Ce qu'elle fit. Plaintes qui furent ensuite versées au dossier durant l'instruction de la commission de discipline de la LFP. Des faits facilement vérifiables pour qui se donne la peine de ne pas parler sans savoir. Puisqu'il semble que sa parole n'atteigne pas toujours certains sommets de la capitale, l'OGC Nice se doit de rappeler avoir toujours condamné la violence. Celle-ci et ses auteurs n'ont pas de place dans un stade. Le club ne saurait s'installer la moindre ambiguïté sur ce sujet », a balancé le club azuréen, qui a fait son travail. Puisque par exemple, le supporter niçois coupable d’avoir frappé Dimitri Payet a écopé de six mois de prison ferme.