En pleine émulation pour recruter un nouvel attaquant avant la fermeture du mercato estival, l’OGC Nice n’a pas encore dit son dernier mot dans le dossier Mario Balotelli. Mais en cas d’échec, un plan B et C sont à l’étude.
Débuté il y a plusieurs semaines, le feuilleton Balotelli ne connaît toujours pas son dénouement. Et tant que l’attaquant italien n’a pas signé officiellement dans un club, tout reste ouvert. Et même pour l’OGC Nice. Par l’intermédiaire de son président, le club niçois a bel et bien rencontré le joueur de Liverpool vendredi, même si le président ne confirme pas cette rencontre. « On m’a dit qu’il était à Liverpool, mais vous avez plus d’infos que moi. Je retrace ce qui a été dit dans la presse: il est venu sur la Côte d’Azur, il paraît qu’on l’a pris en photo avec moi. Je ne l’ai pas vu, il était à Monaco, mais je ne sais pas si vous vous en êtes rendu compte, il y avait beaucoup de monde du football, beaucoup d’agents et comme par hasard cela nous tombe dessus », a déclaré, en zone mixte après le match contre Lille samedi soir (1-1), Jean-Pierre Rivère, qui reste donc évasif par rapport au dossier Balotelli.
Ceci paraît judicieux car l’affaire semble mal embarquée… En effet, selon Nice Matin et les médias italiens, Super Mario « n’aurait pas été emballé par l’éventualité de rejoindre la Côte d’Azur pour toute la saison ». Balotelli se voyant plutôt poursuivre l’aventure en Premier League, où Everton et Crystal Palace sont notamment intéressés, pour satisfaire ses sponsors. Le virtuose transalpin envisage aussi un départ vers Palerme, sa ville de naissance, mais son salaire pose problème. Quoi qu’il en soit, Nice n’a pas encore abandonné cette piste Balotelli, qui sera, en cas d’échec, sera de toute façon remplacée par une autre. « On est à la recherche d’un attaquant, on y travaille. Dans l’idéal on voudrait avoir deux joueurs, peut-être qu’on en aura zéro, voire un », a avoué le président Rivère, qui espère bien frapper un grand coup avant la fin août.