En colère après la défaite à Troyes (1-0) dimanche dernier, l’entraîneur de l’OGC Nice Christophe Galtier n’a pas ménagé ses joueurs à l’entraînement, ni en conférence de presse. Pour le technicien, le Gym ne joue pas dans la même cour que son prochain adversaire l’Olympique Lyonnais.
Christophe Galtier ne s’attendait pas à ce revers. Après un début de saison encourageant, l’OGC Nice a chuté à Troyes (1-0), sans capacité de réaction malgré un but encaissé dès la quatrième minute. De quoi provoquer la colère de l’entraîneur azuréen, pas tendre avec ses joueurs pendant la semaine d’entraînement. Et encore moins en conférence de presse d’avant-match, lorsque le technicien a invité ses hommes à se montrer plus humbles.
« Notre championnat, c'est Lorient et Troyes »
« On a mis un maillot et on n’a rien fait. On a le droit de perdre mais pas comme ça. On a été totalement absent alors qu'on avait plus de 90 minutes pour réagir après le but troyen, a regretté Christophe Galtier. La semaine n'a pas été agréable pour les joueurs. Il y avait beaucoup de choses à corriger. On doit avoir beaucoup plus d'humilité sur ce que l'on est. Notre championnat, c'est Lorient et Troyes. Contre ces équipes, on doit au moins être capable de ne pas perdre. Là, on a été nul ! Si on croit que notre championnat, c'est Lyon, Paris, Marseille, Monaco, on se trompe ! » Justement, Nice prépare la venue de l’Olympique Lyonnais, le club qu'il a recalé cet été, cette fois sans la moindre arrogance.
« Il faudra être à 150 % de nos capacités parce que Lyon, c'est supérieur à nous, a estimé le coach du Gym. C'est un effectif taillé, à la fois pour aller chercher une place en Ligue des Champions, se battre pour le titre mais c'est aussi une équipe taillée pour aller loin en coupe d'Europe. On l'a vu face à Monaco et même face au PSG même si l'OL a perdu, c'est une équipe avec beaucoup de forces, beaucoup d'individualités avec un effectif capable de répéter ces efforts-là tous les trois jours. Si on n'est pas conscient de cela, ça va être difficile. » Une manière de piquer son groupe avant de défier les Gones puis l’Olympique de Marseille en match en retard mercredi.