Réagissant aux propos de certains supporters de la Populaire Sud suite aux incidents de samedi, Julien Fournier, directeur général de l’OGC Nice, a estimé sur le site de Nice-Matin que les accusions de ces derniers étaient absurdes. Et s’il ne veut pas faire comme les dirigeants du PSG au Parc des Princes, le dirigeant azuréen prévient quand même que les choses doivent radicalement changer et vite à l’Allianz Riviera.
« Samedi, on était assis dans la tribune à regarder le match quand les autorités sont arrivées pour nous demander de quitter le stade. Nous avons d'abord dit que nous n'en voyions pas l'utilité, mais les mêmes autorités ont été insistantes. Je me refuse à mettre tous les supporters dans le même sac, ni même à imaginer un nouveau plan Leproux. Notre souhait serait plus de voir un mur rouge et noir, à l'image du jaune de Dortmund. Mais ce qui s'est passé samedi est déprimant parce que j'ai l'impression que l'on fait 10 pas en arrière. Dans les coursives, il y a des enfants et des handicapés qui ont assisté au mouvement de foule, qui ont eu peur. C'est une catastrophe. L'inverse de ce que doit être un stade, un lieu de fête, de communion. Quand le public demande ma démission, et celle du président, on peut comprendre, c'est inhérent à nos fonctions. Mais ces débordements-là, non, je ne peux pas les comprendre », a confié Julien Fournier qui estime que les accusations des supporters, lesquels pensent à un coup tordu des responsables du Gym, sont « délirantes ».