Nice minimise les incidents

Nice minimise les incidents

Pour l’entraîneur azuréen, le jet de pétards sur le gardien monégasque samedi soir relève de l’anecdote plus que du débordement dangereux.

Le derby azuréen a une nouvelle fois été houleux entre Nice et Monaco. Stéphane Ruffier a reçu des pétards et autres projectiles envoyés par les supporters niçois, avant de se faire soigner et de reprendre le match. Frédéric Antonetti a tenu à dédramatiser la situation, ou du moins minimiser la portée des faits. « Sur l'histoire du pétard, pour moi, il n'y a rien ou pas grand chose. Sans doute qu'en Principauté, il n'y a pas de pétard. Il ne faut pas exagérer, le derby s'est déroulé dans de bonnes conditions. D'ailleurs comme il l'a avoué dans les couloirs, Ruffier en a rajouté. Je ne dis pas qu'il faut jeter des pétards sur le terrain, mais qu'on ne dise pas que le football est violent. Par rapport aux années 70 et 80, maintenant, il n'y a plus que des agneaux. Mon équipe n'est pas méchante. Curieusement, c'est elle qui subi le plus de fautes, 24 contre 9, et qui a le plus de cartons », a dénoncé l’entraîneur azuréen, toujours prompt à s’en prendre aux arbitres.


Mais l’entraîneur niçois est également revenu sur le match en lui-même, expliquant que si le jeu était bien là, celui-ci n’a pas été récompensé au tableau d’affichage. « Je suis satisfait du jeu produit par mon équipe et déçu du résultat. On a retrouvé un Nice qui s'est appliqué à construire et à déstabiliser Monaco, avec de la fluidité. Il n'a manqué que l'efficacité. Je ne me fais pas de souci en reproduisant ce genre de prestation, cela finira par rentrer. Et puis, il faut dire que Ruffier a réalisé trois ou quatre arrêts miraculeux », a rappelé Frédéric Antonetti, qui terminera donc la saison avec un bilan équilibré d’une victoire, un nul et une défaite face à son voisin monégasque.