Ancien secrétaire général de l'Olympique de Marseille, où il était très proche de Pape Diouf, Julien Fournier a quitté l'OM en 2009 comme ce dernier, et après un bref passage à Strasbourg, il a rejoint l'OGC Nice 2011 où il occupe désormais les fonctions de directeur général. Soupçonné d'avoir savonné la planche de Marseille dans le dossier Balotelli, souvent critiqué par les différents président de l'OM après Pape Diouf, Julien Fournier estime que tout cela est excessif et que le mercato du Gym doit être adapté à la situation du club, loin d'avoir les moyens de Marseille et de Lyon. Car il l'avoue, l'OL lui a piqué Memphis Depay sous le nez.
« Le dossier Balotelli, je l’ai dit, redit et je persiste, était un dossier simple. On avait dit à Mario : “Choisis le club où tu veux aller.” Il connaissait les chiffres, il savait que c’était cadeau, il nous l’a dit et je ne vais pas reparler de l’OM sinon on va encore dire que je règle des comptes. J’ai grandi au Vélodrome, l’OM est à part pour moi, mais je distingue le club de ceux qui y travaillent. Et je suis bien placé pour savoir que l’OM peut rendre fou. Peut-être que l’OM s’agace de voir que Nice arrive à le concurrencer dans certains secteurs, voire à le devancer dans le pouvoir d’attraction du centre de formation. Mais nous ne sommes pas sur la même planète, même si on a réussi quelques coups. On en a aussi manqué d’autres. Sanson a failli venir chez nous, j’avais rencontré sa famille, il était partant pour l’été suivant mais entre-temps, l’OM s’est manifesté et c’était fini pour nous, ce que je comprends tout à fait. Même chose pour Depay à Manchester. C’était O.K., puis Lyon est entré dans la danse et c’était fini. Là encore, je n’en veux pas à Memphis », explique, dans France-Football, le directeur général de l'OGC Nice, qui avoue que cet été il a envisagé de se trouver un successeur au Gym.