Dès sa première saison sur le banc de l’OGC Nice, Lucien Favre a réussi à mettre en place sa philosophie basée sur le jeu de possession.
Même s’il est vrai que l’héritage laissé par Claude Puel lui a facilité la tâche, l’ancien entraîneur du Borussia Mönchengladbach n’a pas eu besoin de temps d’adaptation. Pourtant, Favre s’attendait à rencontrer quelques difficultés notamment liées aux joueurs français, peu réputés pour leur professionnalisme… Une image erronée selon le coach des Aiglons.
« On m'avait dit que c'était difficile de faire travailler les joueurs en France, mais c'est faux, a réagi le Suisse interrogé par France Football. C'est un cliché, en tout cas, ce n'est pas le cas à Nice. Les entraînements durent parfois, les joueurs sont là jusqu'au bout, ils restent même après pour du spécifique. Bien sûr, là comme ailleurs, il faut convaincre, mais ce n'est pas compliqué de travailler. C'est du plaisir. » En effet, le technicien ne comprendrait pas que ses hommes traînent les pieds à l’entraînement.
« Qui n’aurait pas envie de faire du rab ? »
« Vous vous rendez compte de la chance qu'on a ? On est sur un terrain et on joue avec un ballon ! Moi, je pourrais rester cinq heures pour ça, a-t-il lâché. C'est quand même un magnifique métier que de gagner sa vie en faisant ce que tous les gamins font quand ils sortent de l'école, jouer avec un ballon. Qui n'aurait pas envie de faire du rab pour s'améliorer individuellement ? » S’il faisait le tour des clubs de Ligue 1, Favre serait probablement surpris...