La révolution de velours se poursuit à Nice avec la nomination de Didier Ollé-Nicolle, qui sera attendu pour ses débuts en Ligue 1.
Le président niçois, qui a vu Frédéric Antonetti annoncer son départ du club il y a quelques semaines, n’a pas perdu de temps pour nommer le week-end dernier Didier Ollé-Nicolle pour le remplacer. Un choix que le dirigeant azuréen estime être le bon, même si l’ex-entraineur de Clermont, Raon-L’étape, Nîmes et Clermont n’a jamais évolué en Ligue 1. « Une nouvelle ère va s'ouvrir, de nouveaux défis. Nous avons quatre ans avant l'arrivée du grand stade. Pour remplacer Frédéric Antonetti nous avons rencontré plusieurs entraîneurs et avons décidé de choisir Didier Ollé-Nicolle, 47 ans, qui est encore jeune dans le métier. Il correspond aux critères que nous nous étions fixés : la qualité du jeu pratiquée par ses équipes, la combativité, l'état d'esprit. C'est un gros travailleur et lors de mes entretiens avec lui, il m'a fait penser à ceux que j'avais eus avec Frédéric Antonetti il y a quatre ans de cela. Son approche du club et du métier m'ont semblé en adéquation avec nos attentes. Le petit risque, c'est son manque d'expérience en Ligue 1. Mais il faut bien commencer un jour, on voit avec notre adversaire de samedi dernier entraîné par M. Casanova le résultat, et il y a d'autres exemples. Nous, nous y croyons. Didier est déterminé, il a une envie folle de réussir. Après avoir démontré ses qualités en National et en Ligue 2, dont il a été élu meilleur entraîneur l'an passé, il voulait voir plus haut », a expliqué Maurice Cohen, qui réalise tout de même une bonne affaire tant Didier Ollé-Nicolle était dans le viseur de plusieurs clubs de Ligue 1 depuis quelques temps désormais.
« J'avais déjà été approché par des clubs de ligue 1 la saison dernière mais Claude Michy, mon président au Clermont Foot, ne m'avait pas accordé de bon de sortie. Là, les choses ont évolué rapidement et après avoir rencontré les dirigeants niçois, il y a une semaine, Maurice Cohen m'a confirmé l'intérêt que son club me portait en me proposant un contrat de deux ans. C'est le souhait de tout entraîneur de pouvoir exercer son métier un jour au plus haut niveau. Je viens à Nice avec mes méthodes et un objectif à moyen terme clairement défini : amener l'OGCN dans le premier tiers du classement sur les quatre années qui vont précéder la construction du nouveau stade. Ensuite avec un outil flambant neuf, il sera temps d'afficher des ambitions en rapport avec l'histoire des Aiglons. On s'aperçoit que les résultats sont aussi liés aux infrastructures, le GF 38 avec le Stade des Alpes en est un exemple frappant », prend même en exemple Didier Ollé-Nicolle, pour qui ce grand saut vers la Ligue 1 n’est pas forcément une révolution personnelle.
« J'ai des convictions et mon travail, notamment au Clermont Foot a fait ses preuves. C'est la raison pour laquelle on est venu me chercher. Je suis conscient que l'environnement sera différent et qu'il faudra gérer une pression médiatique sans aucune mesure avec celle que j'ai pu connaître en ligue 2. Mais le challenge est tellement excitant et je suis impatient de débuter », a souligné dans le Dauphiné le nouvel entraineur de l’OGC Nice.
