Alors que l’OGC Nice se réjouissait du projet de reprise par Edward Blackmore et un prince saoudien, le club azuréen a finalement fait une croix sur cette éventualité, faute de garanties suffisantes. Pas de quoi affecter le moral de Claude Puel.
Jean-Pierre Rivère a du mal à avaler la pilule. Et pour cause, le président niçois a dû mettre un terme au plan de reprise du Gym qui aurait sûrement permis aux Aiglons de franchir un cap en Ligue 1. Autrement dit, Claude Puel aurait obtenu davantage de moyens pour faire évoluer ses jeunes et même les conserver plus longtemps que prévu. Pourtant, c’est un entraîneur à peine déçu qui s’est présenté en conférence de presse.
« Je ne suis pas spécialement touché, a réagi l’ancien coach de l’Olympique Lyonnais. Et heureusement. Les choses doivent être actées définitivement pour les appréhender. A l’annonce du projet de reprise, j’avais utilisé le conditionnel. J’avais dit que ça permettrait de continuer le projet, de l’améliorer en ayant un peu plus de moyens pour le réaliser. C’est avorté. La donne ne change pas à court terme par rapport à ce qu’on fait depuis pas mal de temps. »
Ce n'est que partie remise ?
« J’aurais fait des projections si ça avait été validé, mais ce n’est pas le cas. Le projet reste le même : former des jeunes joueurs du centre de formation ou ailleurs, et on essaie de les monter avec les ambitions du club, a-t-il rappelé. Le centre d’entraînement a commencé. J’espère que ça ne remettra rien en question sur ce plan-là. Le centre est essentiel pour l’OGC Nice. » De son côté, Rivère n’a pas perdu espoir de trouver d’autres investisseurs, Nice étant très sollicité.