Comme nous vous l’indiquions le week-end dernier, des supporters niçois ont tenté de s’introduire de force dans la tribune où se trouvait le président Jean-Pierre Rivère pendant le match contre Evian TG samedi. Une initiative bloquée par la police, ce qui a provoqué de violents affrontements. En conséquence, la LFP a décidé de fermer la Tribune Populaire Sud, d’où venaient ces supporters, « à titre conservatoire » en attendant de prendre une décision définitive. Mais contre toute attente, l’OGC Nice a décidé de faire appel en expliquant que les dirigeants ne se sont pas sentis en danger.
« Le club a, jeudi soir, expliqué dans le détail auprès de la commission de discipline le déroulé des événements, et d'insister sur l'interprétation et la confusion médiatique d'après-match. En insistant sur un point, c'est qu'à aucun moment, que ce soit à l'intérieur du stade ou à leur sortie, les dirigeants du club n'ont été confrontés de près ou de loin à un sentiment d'insécurité à leur égard, a expliqué le club azuréen sur son site officiel. Le mouvement de foule, qui a entraîné une opposition avec les stadiers et les forces de sécurité, est venu d'un événement isolé sans aucun lien avec une quelconque volonté d'en découdre en tribune présidentielle. Cette sanction, très lourde, pénalise une fois de plus le club, mais aussi des milliers de supporters totalement étrangers à ces événements. Pour ces raisons, le club décide de faire appel de cette décision. »