Incroyable scénario à Nice, où les Lyonnais, qui menaient 2-0 à l'entame du temps additionnel, ont finalement été tenus en échec (2-2) avec un but égalisateur de Civelli qui va faire causer. L'OL a probablement dit adieu au titre.
La victoire lilloise, samedi contre Caen, avait placé l’Olympique Lyonnais devant ses responsabilités. En déplacement à Nice ce dimanche, l’OL devait impérativement s’imposer sous peine de dire adieu au titre. Et sur la Côte d’Azur, où il n’est jamais facile de s’imposer, les Lyonnais ont vécu un véritable cauchemar, même s’ils sont repartis avec le point du nul (2-2).
Les Niçois, qui se devaient eux de gagner pour s’éloigner de la zone rouge, prenaient le match à leur compte, mais sur un coup-franc, Kim Källström adressait un superbe tir enveloppé qui ne laissait aucune chance à Ospina (0-1, 21e). Forts de cet avantage, et du coup donné au moral des Niçois, l’OL prenait peu à peu les commandes du match, même si le Gym restait à l’affût. Mais juste avant la pause, sur une action initiée par Gonalons, Gomis servait Lisandro qui se faisait un plaisir de doubler la mise (0-2, 45e).
Au retour des vestiaires, les Niçois repartaient pied au plancher, histoire de réduire le score très vite pour faire douter l’OL. Et ils pensaient pouvoir le faire, en profitant d’un penalty indiscutable consécutif à une faute de Diakhaté sur Ljuboja. Ce dernier tentait de se faire justice, mais Lloris faisait le bon choix et un superbe arrêt (50e). Avec les entrées en jeu de Gourcuff et d’Ederson, Puel tentait de donner de nouvelles solutions à son équipe, qui jouait les contres à fond. Briand (73e) puis Gourcuff (76e), les Lyonnais se créaient deux occasions, alors que Nice jetait toutes ses forces dans la bataille.
Le match tirait à sa fin lorsque tout basculait. Diakathé, encore lui, commettait une nouvelle faute dans la surface. Le défenseur de l’OL prenait cette fois un rouge et Mouloungui ne se ratait pas (1-2, 91e). Et dans l’ultime minute du temps additionnel, l’incroyable se produisait puisque Civelli égalisait, a priori en s’aidant du bras, ce qui provoquait la fureur du camp lyonnais, et notamment de Lloris (2-2, 94e). Avec ce point du nul, Lyon disait au-revoir au titre et les fans de l’OL pouvaient déployer la célèbre banderole « Puel démission ».