Le Maire de Nice en personne a pris la parole sur la polémique des publications de Youcef Atal, et Christian Estrosi a mis les pieds dans le plat dans ce dossier.
L’affaire n’aura pas mis longtemps à prendre une tournure politique. Alerté par de nombreuses personnes après la publication de Youcef Atal sur les réseaux sociaux, Christian Estrosi a pris la parole. Le Maire de Nice a demandé des comptes à l’international algérien qui évolue à Nice, et qui a fait suivre sur sa story Instagram les propos antisémites d’un prédicateur appelant notamment à « un jour noir pour les juifs ». Plusieurs heures plus tard, le défenseur des Aiglons a fini par retirer sa publication, mais cela n’a pas empêché de nombreuses réactions. Christian Estrosi a pris une position lui aussi radicale, le sommant de s’excuser. Dans le cas contraire, l’homme politique, qui a une grande influence sur la ville depuis très longtemps, assure que l’OGC Nice s’en séparera. Cela même si le club azuréen est resté silencieux sur ce sujet, se contenant de relayer son message de paix de ces derniers jours.
Estrosi passe aux menaces
J’attends de Youcef Atal, s’il s’est laissé instrumentaliser, de présenter ses excuses et de dénoncer les terroristes du Hamas. Si tel n’était pas le cas, il n’aurait plus sa place dans notre club @ogcnice.https://t.co/MKMsXx0n7e
— Christian Estrosi (@cestrosi) October 14, 2023
« J’attends de Youcef Atal, s’il s’est laissé instrumentaliser, de présenter ses excuses et de dénoncer les terroristes du Hamas. Si tel n’était pas le cas, il n’aurait plus sa place dans notre club. Les ligues et fédérations doivent être particulièrement attentives et sévères face aux propos et comportements qui iraient à l’encontre des valeurs de la République », a fait savoir Christian Estrosi sur X (ex-Twitter). Autant dire que le retour de l’international algérien à Nice dans les prochains sera très attendu, notamment puisqu’il est sommé de s’expliquer sur cette publication qui a aussi provoqué de vives réactions chez les supporters des Aiglons, qui peuvent comprendre des prises de position dans ce conflit, mais ne soutiennent pas l’appel à la haine et à la violence.