Grégoire Puel a suivi son père au fil de la carrière de ce dernier, quittant notamment l’OL pour Nice après le limogeage fracassant de Claude Puel. Mais du côté du Gym, le défenseur de 23 ans a passé des moments délicats, les supporters niçois étant persuadés que ce dernier devait ses 19 titularisations en Ligue 1 cette saison à son statut de fils du coach. Dans l’Equipe, Grégoire Puel s’agace de ces critiques des supporters et admet que cela le perturbe un peu.
« Les gens pensent que j'ai été pistonné pour jouer en Ligue 1, mais, jusqu'ici, je peux vous dire que ç'a été plus une contrainte qu'un avantage. Soit les gens regardent mal les matches, soit ils ne comprennent rien au foot, mais il n'y a aucune préférence. Quand Lloyd Palun était meilleur que moi, il a joué. L'entraîneur ne me passe rien, il est encore plus dur avec moi. Les gens n'arrivent pas à se faire à l'idée que notre relation est professionnelle. Je ne mérite pas ces sifflets, j'ai du mérite d'en être arrivé là. Je ne souhaite ça à personne. Il y a les sifflets du public et les critiques des médias. Ce n'est pas facile de jouer avec son père entraîneur. Je le vis plutôt bien et lui aussi, mais je ne peux pas être libéré à 100 % », avoue le défenseur de l’OGC Nice, à qui le président du club avait conseillé de changer d’air durant le mercato d’hiver pour éviter les critiques. Mais Grégoire Puel n’a pas voulu quitter la Côte d’Azur, estimant que cela serait trop facile.